Le Port de Lyfae.

Si je voulais accepter le fait que Zach ai un autre amour, il fallait que je fasse connaissance avec elle.
Je sortis de ma chambre et demanda la direction de la chambre de...de qui, au fait?
J'accostait quelqu'un.
-Hé, vous. Où les chambre de...La compagne de Zach? La femme qui l'accompagne.

On me conduisit à une chambre. Comme l'homme attendais à mes coté, je le regardai intensément jusqu'a ce qu'il décide de partir. Il me toisa bizarrement.

Je pris mon courage à deux mains et cognai timidement à sa porte.

On cogna soudain à la porte. Je me levai rapidement et allai ouvrir. C'était la gamine. Je cachai vite ma main derrière mon dos, elle allait me trouver bête si elle savait que j'avais tabassé un pauvre mirroir.

Elle avait probablement appris pour Zach et moi, et voulait sûrement venir me dire toutes les saletés qui lui viendrait à l'esprit. Tant pis, je n'avais pas la tête à ça, je n'avais pas l'intention de boire ces paroles.

- Que puis-je faire pour toi? dis-je en tentant d'être polie.

Ce qu'elle était petite! Et mignonne, aussi. Moins qu'un enfant ordinaire par contre. Elle avait un regard d'adulte.

-Que puis-je faire pour toi?
-Rien de particulier. Je veux seulement te parler.
La vouvoyer ne semblais pas approprié.
Sans me gêner, j'entrai et m'assied sur le lit en me donnant un élan.
-Vous êtes jolie, vous savez? Je comprend pourquoi Zach vous a choisie. dis-je le plus calmement que je pouvais en jouant avec les couvertures.

Je vis qu'elle cachais sa main derrière son dos.
-Vous avez quoi à la main? dis-je en m'approchant.
Elle semblais se méfier de moi.
Je pris son poignet et le regarda. Des éclats de verres étaient fichés dans sa main blanche. Elle saignait! Sans qu'elle puisse protester ni réagir, je l'entraînais à la salle de bain.
- Je sais soigner les coupûres, lui assurais-je en me replongeant dans mon passé.
Je retirais les morceaux de verres de sa main, lui mis de l'onguent et enroula sa main dans un bandage. Après quelques minutes, c'était fini.
-Voi...là! J'ai fini. Tu pourras reprendre l'usage de ta main après quelques jours, mais là, il faut te laisser cicatriser, okay?

Je remarquais le miroir éclaté au dessus, mais ne passa aucun commentaire.

-Vous le devrez, en effet. Ce sera la seule tâche que vous aurez à accomplir. Je veux que jamais, au grand jamais, vous ne vous sépariez de cette épée.
Suite à cette demande, je lui lança une bourse remplie d'or.
-Considérez ceci comme votre première paye. Je dois filer. Quant à vous, entraînez-vous.

Puis j'allai voir le capitaine du navire. Selon ses dires, nous allions arriver dans moins d'une heure. Je m'installai donc dans ma chambre pour lire le journal de Margareth.

Il avait sûrement raison.
Mais il semblait beaucoup tenir à cette épée , mais pourquoi donc ?
Il me lança alors une bourse remplie d'or.
-Considérez ceci comme votre première paye.
Il y avait une quantité généreuse d'or , je le remerciai et comme demandé , j'allai m'entraîner à manier cette épée correctement dans ma petite chambre.
Évidemment , je heurta régulièrement mes meubles , et j'espèrais qu'il n'allait pas me les faire payer , je ne m'inquiétais pas.

Il était vachement beau , mais froid.
Terriblement décevant de la part d'un tel homme.

Je me reveillait, il fesait jours, aparament.Je regardai un peu autour de moi, la "chambre" était pas super grande, il y avait un lit, et j'avais bêtement dormie à coté.J'avais super froid, je prit le drap pour m'en drapé, au niveau des aiselles.J'avais toujours pas de clopes, elle était dans ma poche, qui était partit pour un ailleurs certain.Maintenant pour me trouver des fringues classe à ma taille hein...J'était convaincu de la méchanceté absolu de ce mec.
Un autre problème se posais, où était le pot de chambre?Je me débrouillai avec la commode, tant pis pour l'odeur, j'était tenté devant la porte, mais vu que les bateaus tangue, ça aurait été trop gore pour moi.Bon j'éspérai que la traverser ne serais pas trop longue, sinon l'higiène allait vite devenir un problème.
J'entreprit la saine activité de griffer les murs avec mes jolie ongles très solide.En beuglant comme un veau.J'sais pas si c'est le coté loup ou pas, mais la captivité me rend très con.
Je ne réussit qu'à m'araché un ongles, ce qui me fit gueuler encore plus fort, très douloureux.Les murs sont plus solides que moi.
Je fit la plus belle crise d'angoisse de toute ma vie, juste parce que j'était enfermé dans une chambre moche pour une durée inderterminé, pourtant la mienne-de-chez-moi était pas particulièrement belle.Je donnait des coups sur tout les murs comme un fou, mi-hurlant, mi-pleurant.J'avais réussi, avant de perdre connaissance, à ruiner le mobilier.

Je fus surprise de voir à quel point elle ne se gênait pas. Sans attendre mon autorisation, elle m'avait entraînée dans la salle de bain pour soigner ma blessure. Je ne dis pas un mot, elle semblait savoir ce qu'elle faisait. Lorsqu'elle eut fini, j'allai m'asseoir dans le fauteuil.

- Je suis désolée... pour Zach. Je ne savais pas.

J'étais assez mal à l'aise. Elle était amoureuse de lui, cela se voyait. Je me sentais mal à son égard, ce ne devait pas être facile voir l'homme que l'on aime dans les bas d'une autre.

- Mais je crois qu'il tient à toi, ajoutai-je.

Ce n'était pas vraiment un mensonge. J'avais légèrement menti par omission. Zach m'avait dit qu'elle était importante. Si elle avait beaucoup d'importance ses yeux, ça, je l'ignorais.

Elle était restée debout, à deux mètres de moi. Je me levai et m'agenouillai pour être à la hauteur de ses yeux.

- Tu peux me promettre quelque chose? (avant même qu'elle ne réponde quoi que ce soit, j'ajoutai:) Si jamais Zach te fait part de craintes qu'il éprouve envers moi, ou quoi que ce soit d'autre, tu dois m'en faire part.

-Tu peux me promettre quelque chose? Si jamais Zach te fait part de craintes qu'il éprouve envers moi, ou quoi que ce soit d'autre, tu dois m'en faire part.
- Oui, promis. Et pareil pour toi, okay?

Cela me faisait chaud au coeur d'apprendre que Zach tenais à moi.

Je lui tendis la main.
-Emeline.