Le Port de Lyfae.

Le soleil était maintenant un vague souvenir de la journée. Il faisait sombre et je n'avais toujours aucune trace d'Emeline.
Je ne pouvais me permettre de partir sans elle. Ainsi, je laissa un garde au quai avec mon seconde bateau, la Sirène Argentée. Il était bien plus petit et moins spacieux, mais je ne pouvais en aucun cas attendre plus longtemps avant de partir. Si j'arrivais en retard, le Prince ne me le pardonnerait sûrement pas.

J'étais donc accoté sur la proue en espérant voir apparaître la silouette d'une gamine de six ans, en vain. Je donna mes ordres à l'un de mes hommes qui descendit du bateau et se posta pour attendre mon invitée.

On leva l'encre. Le bateau avançait lentement sous les ordres du commandant qui scrutait les étoiles afin de se repérer. La lune se reflétait sur les faibles vagues de la nuit. Le spectacle était fabuleux et je me maudissais de ne pas laisser... comment se nommait-elle déjà?
J'étais bête! Je ne lui avais pas demandé son nom! Bref, je me maudissais de ne pas la laisser regarder cette splendeur.

Au bout de quelques lieues, j'allai écrire une lettre à mes successeurs en cas de crise, puis je me dirigeai vers la chambre de mon invitée.

J'entendis alors la porte qui se déverrouillait. Enfin, il revenait! Je me dépêchai de ranger mon journal. Loin de moi était l'intention de lui cacher quoi que ce soit, je ne tenais simplement pas à partager mes craintes pour le moment. Il était innutile de l'inquiéter, innutile d'être pessimistes.

Lorsqu'il ouvrit la porte et que je le vis enfin dans toute sa splendeur, je me levai à la halte mais ralentis aussitôt mon élan. J'avais peur d'en faire trop, de m'emballer pour rien. Je pris ses mains et déposai un baiser ses ses lèvres. Ses lèvres étaient froides : il avait probablement été dehors. Il sentait bon, il sentait la mer.

Je ne savais que dire, quoi faire. Mes écrits avaient laissé comme un grand vide, une grande peur en moi. Je me contentai de plonger mon regard dans le sien, attendant qu'il dise ou fasse quoi que ce soit.

Je n'avais pas peur d'elle, non. Mais j'avoue avoir sursauté en la voyant sauter si rapidement lorsqu'elle me vit.

-Lady, serait-ce trop vous demander de savoir quel est le nom de la femme que j'aime tant embrasser?

Joignant la geste à la parole, je l'embrassai. Je descendis mes mains jusqu'à atteindre ses hanches puis ses fesses. Je mis finalement fin à ce baiser, attendant une réponse de sa part. Maintenant que j'avais mis mes peurs sur papiers, elles s'étaient envolés. Je ne pensais plus qu'à passer la nuit avec elle.

Il semblait tendu. Peut-être avais-je été trop enthousiaste? Je fus rassurée lorsqu'il m'embrassa. Je fermis les yeux et respirai profondemment. Je frissonnai à son contact.

- Je m'appelles Margareth, dernière décendante des Cullen, lui répondis-je.

J'avais totalement oublié qu'il ignorait mon nom. Mais ce n'est pas un détail important, un nom. Rien d'important. Je saisis son cou de la main gauche, déposai l'autre sur sa joue et l'embrassai.

- Je sais que tu as des craintes, avouai-je en baissant les yeux.

J'étais apparemment incapable de le vouvoyer. J'étais trop près de lui, tant que j'en oubliais la politesse. Je pris sa main et l'entraînai sur le lit comme il l'avait fait avec moi tout à l'heure. Il s'y assit, je m'installai à cheval au-dessus de lui. Mes doigts se promenaient sur sa peau.

- Je ne te ferai jamais mal, jamais de mon plein gré du moins. Je tiens à toi, je t'aime. Tu es humain, mais moi je suis un monstre... Si jamais il advenait que tu craignes pour ta vie, n'hésite pas, tue-moi, dis-je avec le plus de sérieux qui se trouvait en moi, le regardant dans les yeux, un soupçon de tristesse dans la voix.

-Ça n'arrivera jamais, dis-je avec une pointe de tristesse dans la voix. Jamais je ne te tuerai.

Je me tus. Je ne savais pas quoi lui dire.

-Nous pouvons parler de votre rôle au sein de mon...entreprise, si vous le désirez. J'aimerais bien que l'on discute de vos aptitudes, dis-je en choisissant soigneusement chacun de mes mots.

Je l'embrassai de nouveau. Je ne pouvais me passer d'elle.

J'eus un pincement au coeur en repensant aux merveilleux moments que nous avions passé une heure plus tôt. Maintenant, l'ambiance était plus tendue. Peut-être n'était-ce pas la réalité tout à l'heure? La réalité était peut-être que nous n'étions faits pour être ensembles? Je refusais d'y croire. Je l'aimais, j'avais l'intention de lui accorder ma vie entière.

- Bien, lui répondis-je. Tu m'as répété de nombreuses fois que tu avais besoin de moi, après tout. Tu n'as qu'à me dire ce que tu veux de moi.

J'avais besoin de me rassurer, je l'embrassai alors, pour ensuite me rencontre que j'éprouvais bien la même sensation que tou à l'heure.

- Saches que je peux charmer qui que ce soit. Je peux t'obtenir tout ce que tu veux.

J'arrivais au port avec quelques heures de retard (ouais, désolé. Foutu brunch). J'espère qu'il m'avais attendue, mais aucune trace de lui nulle part.
Je m'assied sur un banc et attendis, ballotant mes jambes d'impacience.
(Désolé, ja repars. De retour ce soir. Ilu)

-Vous serai donc celle qui s'occupera de mes relations, avec, entre autres, mes employeurs. Vous vous assurerez qu'ils ne me fassent pas faux bond.

Je l'embrassai (encore).

-Vous comprendrai donc, Lady, que je dois vous quitter. Vous pourrez penser à ma proposition en attendant mon retour.

Et je sortis à nouveau. L'air était froid. La mer était calme, comme avant une tempête. Ce que je ne savais pas, c'était qu'il n'y aurait pas de tempête; ç'allait être bien pire.

Le silence règnait sur le navire. On aurait dit que tous mes matelots dormaient, ce qui n'était jamais bon signe. C'est alors que je l'aperçu. À quelques centaines de mètres du Prince des Mers, un bateau s'approchait.

En temps normal, je n'aurais pas eu ne serait-ce qu'une once de peur. Mais nous étions en pleine nuit. Jamais un navire n'oserait en approcher un autre sans la présence du soleil -à moins bien sûr d'être un bateau pirate-.

Je me concentra sur la voile du navire qui approchait toujours plus vite. Quand je vis enfin la tête de mort qui s'imposait, il était trop tard. Déjà, mon équipage était paré, mais pas moi. Puis, un cri troubla le silence. Un cri qui venait de l'autre bateau.

-À l'abordage!

Évidemment, il dût repartir. Je m'y attendais après tout. Seulement, je croyais qu'il passerait un peu plus de temps avec moi. Sa compagnie était si agréable. De plus, je n'avais pas à réfléchir concernant son offre, il savait bien que j'accepterais.

C'est alors que je sentis de l'agitation sur le pont. Des pas se faisaient entendre, beaucoup plus forts, comme si des gens courraient. Mon intuition me dit qu'il se passait quelque chose en haut, et je n'aimais pas cela.

La porte était probablement verrouillée en plus. C'est alors que j'entendis un homme crier "Des pirates!". Je fus alors prise de panique. Je ne pouvais pas rester là. Je courrus vers la porte: elle n'était pas verrouillée. Je courus dans les couloirs, me faufilant à travers les hommes qui étaient là. Je montai vite les escaliers, tentant désespéremment de repérer Zacharius.

- Zach! m'époumonnai-je. Zacharius!

Je tournais la tête dans tous les sens, affollée. Je ne le voyais nul part. C'est alors que je me retournai pour découvrir l'immense bateau qui se dressait plus loin. Un frisson parcouru ma nuque lorsque je vis le drapeau avec une tête de mort valser dans les airs.

Dès le moment où le cri nous parvînt aux oreilles, nous nous parâmes. Mes matelots sortirent leurs scimitars et se positionnèrent à des endroits stratégiques sur le bateau. Nous avions déjà fait des simulations de nombreuses fois; tous connaissaient leur rôle, puisque notre marchandise est toujours très importante.

Pour ma part, je devais rester dans l'ombre; c'est ainsi que les assassins attaquent. Ils se cachent, attendent et tuent leurs victimes d'un seul coup. Je sortis ma dague favorite de ma hanche et la pris fermement dans ma main. J'attendais sur le pont que les pirates arrivent, pendant que l'un de mes hommes les attiraient en criant l'arrivé des pirates. Tout naturellement, les pirates tenteraient de la tuer en premier.

Ce qu'ils ne savent pas, c'est que l'homme qui crie était le plus puissant guerrier que j'avais rencontré jusqu'à présent. Près de la moitié des pirates allaient se diriger vers le pont tandis que les autres se disperseraient afin de trouver de l'or.

Mon rôle était d'éliminer les pirates solitaires sans bruit. J'en tua donc quelques uns avant qu'un pirate, beaucoup plus balaise que les autres arrive. J'allai l'attaquer lorsque j'entendis Margareth hurler mon nom. Avait-elle un problème?

Ce moment d'innatention permis au pirate de m'apercevoir. Aussitôt, il hurla et fit demi-tour. C'était fichu, je ne pourrais plus prendre un seul homme de cette manière. Ils connaissaient l'existance d'un Tueur en Noir à bord.

Les pirates sautèrent alors su le navire, attaquant quiconque se dressant sur leur chemin. Une partie de moi voulait aller se réfugier pour se protéger, une autre partie de moi tenait à tout pris à retrouver Zach.

C'est alors que je l'apperçus, une dizaine de mètres plus loin. Je courus dans sa direction, ce qui fut fort stupide puisque je tombai à la renverse quelques instants après. Une créature, qui ressemblais plus à un requin qu'à un homme, me prit violamment par ce qui lui servait de main et m'entraîna je ne sais ou. Tout ce que je savais, c'était que sa poigne était très forte. (et gluante)

- Zach! hurlai-je de plus belle. Zach, à l'aide!

Normalement je me serrais trouver bête d'appeller à l'aide ainsi, mais toute cette agitation me paniquait, et je n'avais aucun moyen de défense. (Je n'osais pas mordre cette chose visqueuse non plus.)

Une autre créature arriva, et, décidemment, ils me prennaient pour une poupée de chiffon. Il m'entraînèrent à l'étage inférieur, me jetant contre le mur et sur le sol.

- J'me trompes ou c'est la seule fille s'ul bateau? cria l'homme-requin.

Il me saisit par les bras, me collant au mur. L'autre, qui s'avérait être un homme-crevette, s'approcha de moi, trop près. Je lui crachai sans gêne à la figure, chose que je n'aurais dû faire puisque je reçus une giffle de plein fouet.

Mes paupières se fermaient peu à peu quand un homme imposant s'approcha de moi.
-Mademoiselle Emeline, je présume?
Je repris mes esprits. L'homme qui se dressais devant moi ne me disait rien qui vaille.
- Ouais, c'est moi.
- Je suis sous les ordres de Monsieur Zacharius. Ils ont dût partir sans vous, j'ai été nommé pour vous attendre. Suivez-moi.

L'homme était froid, mais je du me résoudre à le suivre. Je voulais revoir Zach, quelque chose en moi me disait qu'il pouvais être le seul à pouvoir m'aider.

L'homme m'emmena sur un bateau et nous partîmes en mer.
Je m'installai rapidement dans une des chambre et m'endormis.

Alors que je battais en retraire, je vis un des pirates-requins amener Margareth avec lui. Je fis donc ce que je faisais le mieux: suivre, me cacher et tuer.

J'avançais doucement et en faisant le moins de bruit possible. Les pirates, par contre, ne se dérangeaient pas pour si peu: ils hurlaient. De plus, ils semblaient plutôt calmes; j'imagine que plusieurs de mes hommes étaient morts.

Après une courte filature, je les vis embarquer sur leur propre bateau. Voilà qui était parfait pour semer la panique. Ils ne s'attendaient probablement pas à se faire attaquer sur leur navire.

Lorsque l'homme-requin et Margareth furent suffisament éloignés des autres, je sauta au cou de l'homme requin. Je lui planta la dague directement sur le nerf du cou et il s'écroula.

Zach ne semblait pas arriver. Il était pourtant mon seul espoir. Je commençai à croire que les hommes-bêtes l'avaient eu. Mon coeur fit trois tours juste à cette idée.

C'est alors que je le vis arriver. Il enfonça une dague dans le cou de l'homme-requin qui s'écroula sur le sol.

- Zach! m'exclamai-je, soulagée de le savoir toujours en vie.

Alors que l'homme-crevette allait l'attaquer, je pris une bouteille presque vide qui traînait sur une table à côté de moi, et l'éclata sur la tête du crustacé qui perdit connaissance.

Je sautai au cou de Zach, serrant ses cheveux dans mes mains. Je savais que ce n'était ni l'endroit ni le moment, mais après avoir cru qu'il était peut-être mort, cela me fit du bien.

- J'ai eu si peur. Que se passe-t-il? lui demandai-je.

Je me réveillai , à cause des cris que j'entendais , des cris de bêtes mêlés à ceux d'humains cette fois-ci. J'en déduis que le navire était attaqué par un autre.

J'aurais bien pu sortir , en espérant me faire sauver , mais bien évidemment , jamais ça ne se passait comme ça. C'est ça la vie de pirate ! , que me répetait sans cesse le capitaine de mon navire lorsque je me plaignais de la vie maritime. Ce qu'il me manquait celui là !
Alors , je me cachai derrière une caisse , ainsi , ils ne pourraient pas me trouver.
Ensuite , j'attendrais qu'ils crèvent tous et je pourrais alors me sauver.

Recroquevillée sur moi même , j'attendais patiemment derrière une vieille caisse chargée de fruits de mers.

Je me réveillait brusquement. J'entendais des cris provenant d'en haut.
Je montais sur le pont immédiatement, pour me rendre compte que nous étions devant 2 autres bateaux. Un immense, beaucoup plus gros que celui sur lequel je me trouvais, et...C'était un bateau pirate!!
En voyant l'air horrifié de l'équipage, je compris qu'on était en danger.

Je profitais de ma petite taille et me faufilait sur l'immense bateau à l'aide d'une plache que quelqu'un était en train d'installer.
J'espère que Zach allait bien.

Par amour pour elle, j'avais baissé ma garde. J'avais failli me faire tuer par une crevette (XD). Je me promis alors de ne plus jamais faire de manoeuvre aussi stupide.

Sur le pont, je ne voyais plus personne. Les pirates avaient probablement désertés leur bateau. S'ils étaient sur le mien, ils allaient tous mourir, j'en avais la certitude. Mon équipage était trop bon pour eux.

Puis, un troisième bateau arriva. J'en déduis que ce devait être Emeline qui arrivait avec le dernier de mes hommes. J'espérais qu'elle ne s'approcherait pas des bagarres. À son âge, elle n'avait aucune chance de s'enfuir si les pirates la voyait.

-Descend à la cale, Margareth. Tu y seras plus en sécurité qu'ici. Je dois retourner au combat, mais ne t'inquiète pas. Ce sont tous des pirates inexpérimentés. Je vais les réduire en bouillie.

J'embrassai la vampire en espérant que ce ne soit pas la dernière.

Je retournais sur mon propre navire. Je ne voyais plus aucun pirates. Où étaient-ils, bon sang?

Les larmes me montèrent aux yeux lorsqu'il m'embrassa. Je craignais que ce ne soit la dernière fois. Il était peut-être trop sûr de lui? Après tout, les pirates étaient peut-être plus forts q'il ne le pensait.

Je dûs me résigner à suivre ses indications. Je courrus me réfugier à la cale, horriblemen honteuse de ne pouvoir rien faire pour l'aider. Rendu à destination, je m'assis sur le sol, adossée au mur. J'étais morte de peur. Non pas à l'idée que les pirates me rejoignent, mais bien qu'ils ne blessent (ou encore pire, qu'ils tuent) Zach.

D'ou j'étais, je pouvais entendre le bruit des lames qui se cognaient entre elles, ainsi que des cris de douleurs venant d'hommes et de crustacés. C'est avec toute la misère du monde que je me convainc de rester ici sans bouger. Par contre, je me promis que si je n'avais aucune nouvelle de Zach d'ici vingt minutes, j'irai sur le pont voir ce qu'il advient de ce dernier.

Je me mis à fouiller le luxueux bateau. Aucune trave de Zach, ni de personne d'ailleurs.
J'explorais toutes les salles unes à unes.

Au bout d'un moment, je regardai autour de moi, mais je ne reconnu rien. Je m'était perdue.
-Bravo, ma grande, soupirais-je.

Soudain, je tendis l'oreille. Un bruit me parvenais faiblement.
Je me plaquais contre le mur.
Au détour d'un tournant, un molusque-humain (??) apparu. Il parru aussi surpris que moi de le voir.
Sauf que mes réflexes firent effets avant les siens. Rapidement, je sortis une dague de mes bottes, glissai sous lui en la lui planta dans le dos. Il n'eut le temps de ne rien faire.
Je laissais son cadavre dans le passage, fière de moi.

Je suivis la trace gluante qu'il avait laissé sur le plancher, pour arriver dans une salle remplie de ces monstres.
Ils n'étaients pas tant que sa, j'allais tous leur régler leur compte. Ils était responsable de la disparition de mon amour, et cela me mettais hors de moi.
Je me précipitait dans le tas, coutelas à la main, en hurlant.
J'en fauchai 3 au passage.

Cela me pris beaucoup de temps pour retrouver Emeline. Lorsque je la vis, je fus très troublé. Elle tenait une dague ruisselante de sang.

-Mais, qu'est-ce que...?

Et puis à quoi bon? Jamais plus je ne pourrais la regarder dans les yeux. Une gamine de 6 ans qui tue de sang froid des pirates. Croyant la bagarre terminée, je hurlai le signal à mes hommes de revenir sur le pont.

Quelques uns de mes hommes revinrent, mais il en manquait plusieurs. Apparement, il y avait beaucoup plus de pirates que je ne l'aurais crûs.

J'était à bout de souffle.
J'avais anéanti beaucoup de pirates, beaucoup plus que ce que ce petit coprs peu supporter. Je retrouvais la jouissance de tuer. Je ricanais.
Sentant une présence, je me retournais.
Zach se tenais derrière moi, stupéfait.
Je lâchais ma dague et me jeta sur lui, en pleurs.
-Oh, Zach. J'ai tellement eu peur. Je m'imaginais les pires horreurs.
Tu...

Mais je m'effondrais sur le sol, à bout de force.

J'entendis quelqu'un descendre lentement les marches.
Ça y est , les crustacés allaient m'éliminer. Cependant , à ma grande surprise , ce fût la loup garou de la dernière fois !
Qu'est-ce qu'elle faisait là ?
Je me levai.

-Oh , qu'est ce que tu fais ici , toi ?
Je n'avais pas oublié qu'elle pouvait toujours me bouffer , alors , je pris un crabe , au cas où j'aurais à me défendre.Elle ne me pouvait rien.

J'étais dans un sale état , et sincèrement , j'avais une odeur vraiment horrible.
En fait , j'étais heureuse de sa présence , je me sentais quasiment en sécurité maintenant.

J'étendis la gamine sur le sol et ordonna au médecin de s'en occuper. Par chance, mon navire ressemblait plus à une mini ville qu'à un navire. J'avais donc une armée de gens prêt à venir en aide dans une situation comme celle-ci.

Je suivis alors les trois autres des mes hommes jusqu'au lieu de la dernière bagarre. À notre arrivée, il ne restait plus que quatre mollusques et deux de mes hommes. Deux, plus mes trois hommes, ils étaient cinq. Le combat serait facile. Je partis donc dans la salle aux trésors pour m'assurer que rien n'avait été volé.

Après plusieurs minutes de course, j'arrivai à la salle. J'ouvris la porte sans verrou (faudrait pas que tout le monde le sache que je cache des trucs dans cette salle) et vérifia que rien n'avait été pillé. Il manquait une chose.

La lettre que j'avais écrite à mon "fils" n'y était plus.

Alors que je m'étais tout juste laissée tombée assise, je hoquetai de surprise lorsque je vis la fille aux cheveux oranges se dresser devant moi, brandissant un... crabe?

Techniquement, j'ignorais quoi répondre à sa question. Du moins, comment y répondre.

- Tu crois vraiment que c'est le temps de se conter notre vie?

Bon, je n'avais trouvé rien d'autre à répondre. J'allais peut-être passé pour une air-bête, mais stressée comme je l'étais, je n'avais pas trop le coeur à lui conter l'histoire entre Zach et moi. Je m'imaginais présentement les pires horreurs.

Je tentai du ieux que je pus de m'imaginer Zach, prenant le dessus sur tous les pirates. Il était assez fort après tout... non?

Je n'eus conscience d'à peu près rien, sauf du fait que Zach s'en allait.
Je voulu me relever, mais j'était trop faible. Ce stupide petit corps ne supportait pas la bagarre. Il me fallait retrouver mon vrai corps.
Je voulus hurler son nom, mais cela sorti comme un murmure.
Je m'accrochais désepérément à la chemise de l'homme qui s'occupait de moi.
Il me pris dans ses bras et m'amena ailleurs, je ne sais où. Ce bateau était si grand!

Rendus dans une petite pièce blanche, il me retira mon gilet. Je souffrais de nombreuses coupures, mais cela ne me faisais pas si mal. Cependant, je criai lorsqu'il me les soigna.
Après, je n'eus conscience de rien, un noir total.

Lorsque je rouvris les yeux, j'était seule dans une grande pièce superbement décorée. Étais-je dans la chambre de Zach?